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samedi 26 octobre 2013

"Hier encore je ne savais pas"

Au moins 6 bonnes raisons pour cette photo. 

Ce fut une semaine étrange. Très étrange. Le début fut difficile. Fatigue. On ne trouve plus goût à rien et voudrait juste rester sous la couette à longueur de journée. A y dormir voire à y mourir. Saturation. Pas vraiment la tête travailler et pas mal de retard accumulé, mais quand tout prend l'eau que faire de mieux que de laisser couler ? Préoccupation. Puis soudain un jour, on se réveille, on oublie tout et on se laisse guider. On fonce. On réfléchira plus tard. On oublie nos principes, on change de route. On met son orgueil et ses convictions de côté. Et on écoute son coeur. Ou du moins son corps. On ne sait pas où l'on va mais on y cours. On tremble. Peur. Mais celle - la connait trop, on l'oublie. On ne sait pas pourquoi on le fait, on a plus de raison de ne pas le faire et pourtant on fonce. Doutes. Puis on réalise qu'on était pas si mal. Jouissance. Enfin on s'allonge. On pense, on analyse. On réfléchit, on se revoit tout encore une fois. Méditation. On finit pas sombrer, enfin. Repos. Demain est un autre jour. Et demain est arrivé. On ne sait pas à quoi l'attribuer, probablement un concours de circonstances aidé par une vraie nuit de sommeil. Et là tout change. On a l'impression de voler à nouveau au dessus du monde. Apesanteur. On croit, on espère. On redécouvre des choses que l'on avait perdu. Courage. Envie. Et d'autres que l'on croyait disparut pour toujours. Espoir. On est à nouveau fort. Mais on est pas au bout de nos surprise. Pourtant, on nous l'avait bien dit, ça ne se cherche pas. Et c'est bien le dernier endroit ou j'aurais cherché. Bonjour. Puis les jours suivants, les rebonds s’enchaînent, les réponses pleuvent. Incroyable. Puis le vent cesse. Il reprend. Bonheur. Et il cesse à nouveau. On essaie de le contrôler mais ce n'est pas parce qu'on réapprend à voler et qu'on croit à nouveau à des choses que l'on peut tout maîtriser. On redécouvre des vieux amis, on s'emballe. Stupide. Puis au final on fatigue nos ailes. Et pour une fois on maudit l’existence des vacances. Bien qu'il n'y en ait pas. Impatient. On a le sourire, on lutte pour rester dans ce petit paradis. On ne croit pas au paradis, mais on vient de le croiser quelques heures. Puis il s'est éloigné. Fatalité. La vie continue et reprend là où elle s'était arrêtée. On ne sait plus quoi penser. On se sait plus vraiment pourquoi. On a goûter à de nouvelles saveurs dangereuses. Que faire ? Risques. A - t - on compris la leçon ? Ou avons nous besoin d'un autre mur dans lequel s'écraser ? On veut suivre ce paradis, voir où il se rend. Espoir à nouveau . Mais on a apprit à se méfier de ses rêves. Scepticisme. Quoiqu'il en soit cette semaine hors du cours normal de la vie, cette parenthèse temporelle nous a fait grandir. Changement. Et au moment où j'écris ces lignes, et même si c'est susceptible de changer dans quelques secondes (indécision) j'ai envie de le suivre, de le rattraper. Je ne dit pas que j'y croit. Je dis que je veux voir et c'est là que je pense avoir évolué. Mais pour ça, il va falloir attendre. Destin...


Moi
D'avoir passer des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D'avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues.
Passer inaperçu.

Être tombé plus bas que la poussière
Et à la Terre entière, en vouloir puis se taire.
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité
Sans plus rien demander.
Qu'on vienne vous achever.