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dimanche 25 novembre 2012

Ce qui me touche, c’est toi, et le bruit de tes pas.




Il existe des choses, que se soit des personnes, des mots, des images, des histoires, des chansons, des expériences ou même des mots, des photos, des impressions, des évènements  qui nous…
J’allais écrire en parlant de tout le monde, mais en fait je n’en sais rien, je ne vais donc parler que de moi… Je reprends.
Il existe des choses, que se soit des personnes, des mots, des images, des histoires, des chansons, des expériences ou même des mots, des photos, des impressions, des évènements  qui me touche. Qu’elles soient habituelles, exceptionnelles, réelles, virtuelles ou imaginaires, qu’elles me concernent ou non, qu’elle soit des plus merveilleuses, ou des  plus tristes, toutes ces choses, ces personnes, ces mots, ces images, ces histoires, ces chansons, ces expériences ou même ces mots, ces photos, ces impressions, ces évènements, me touchent. Ils prennent possession de mon âme pour quelques temps, je les sens couler dans mes veines, je les sens racler mes poumons à chaque inspiration. Elles me consument de l’intérieur sans que je ne puis savoir pourquoi.
Tous ces choses, ces personnes, ces mots, ces images, ces histoires, ces chansons, ces expériences ou même ces mots, ces photos, ces impressions, ces évènements me changent, me construisent et font de moi ce que je suis. Je pense qu’on appelle couramment ça de la culture, je parlerais plutôt de torture. D’accord, je l’avoue, j’exagère un peu. Mais la rime était intéressante. Néanmoins mon état d’esprit ne tient vraiment à rien.
Je me rends compte qu’en fait, je suis bien trop sensible. Je réagis bien trop à tout ce qui m’entoure. Être humain pourrait – il rendre malheureux ? La question ne se pose même pas. Tout ce que je sais, c’est que sans connaitre, sans jamais n’en avoir entendu parler, aujourd’hui j’ai pleuré pour vous. Compassion, empathie ? Je ne sais pas, mais ça m’a touché. Plus que la plupart des gens. Je crois que ça doit être dans ma nature de toujours avoir / vouloir plus. Il y a des fois, ça me porte loin, d’autre, ça me fait tomber bien bas. En tout cas, vous m’avez touché. Et je vais très certainement vous écouter encore quelques jours ou semaines avant que quelque chose d’autre ne vous remplace, et qu’à nouveau cette chose me touche.
Je viens de faire une pause de plusieurs dizaines de minutes pour cause de sommeil. Et en me réveillant tout ceci me semble  encore plus bizarre.  Je pense que là réside une autre grande part du problème, hormis ma sensibilité accrue, ma fatigue.
Bref, ce que j’essaie de dire, c’est qu’aujourd’hui, je me sens pas pour ça, demain, ça prendra une autre forme, et la semaine ou le mois prochain une autre. Quand je regarde derrière moi, je ne compte plus le nombre de choses qui m’ont touché, fait mal, et laissé une cicatrice et qui ont sans doute un lien, même petit, avec la personne que je suis aujourd’hui. Je trouve que ça fait mal de grandir. Au début je pensais que ça passerait avec l’âge, je pense être bientôt grand, mais je vois que ça continue. Ensuite j’ai pensé que j’étais juste trop rêveur, mais dans ce cas précis, rien à voir avec un rêve ou un désir, loin de là. Maintenant, je me dis que c’est ma sensibilité aiguë qui me coule, mais il y a temps de choses affreuses auxquelles je suis parfaitement insensible.
Quel mystère suis – je donc ?

Moi

PS : Dans ma tête, cet article était bien plus beau, essayez de le lire directement dans ma tête, vous en pleurerez certainement